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Bilan d’un 1er atelier du management après le déconfinement

2 ateliers de 2 fois 9 chefs de service, tous dans l’accompagnement social (hébergement, insertion, protection.).

Depuis ce déconfinement ils n’avaient pas encore pu se parler, échanger sur leur vécu, leur besoins…

Des vécus différents : des équipes sur le terrain – des équipes en télétravail… des inégalités qui posent le constat du déséquilibre, d’un sentiment d’injustice, d’un besoin de reconnaissance- d’un terreau dormant de revendications…

Périodes difficiles ?

NON, ils sont plutôt fiers et heureux de leurs équipes qui ont su agir, rebondir, être inventif et présents. Ils ont fait front.

Plus d’autonomie, moins de pressions, ouverture à l’initiative… et puis quelle efficacité, pas de temps perdu dans l’interprétation de la qualité de la relation. On agit, on est là. Pas de parasitage relationnel, droit au but à l’action, au fait… Comme si un ennemi commun soudait les liens, sans besoin de se poser de questions.

Mais des réflexions sur les fondamentaux de sa mission; l’accompagnement – un bilan à faire …– c’est quoi accompagner- comment on laisse la place à l’autre, à l’usager ?

Et eux Chef de service : … une respiration, un temps pour soi. Enfin du temps pour terminer la pile des choses à faire qui végétait dans la poussière… Rangement, archivage, ordre ; « c’est une délivrance » « je suis à jour »…  constat du « que de temps perdu en réunion inutile »

LA révélation de cette période : le besoin d’une qualité de vie, que ce soit perso et pro.

Cette « pause » dans le tumulte, même pour ceux sur le terrain, à soulevée la question primordiale, essentielle, sur le SENS, de ce qu’on l’on fait, pourquoi. Quel sens donner à sa vie, à ses actions ?

Cette période à confirmée leurs BESOINS DE : Plus d’autonomie- Plus de sens- Plus de liberté- Plus de créativité- Plus de lien, de qualité dans la relation- Plus de proximité avec ses équipes- De reconnaissance de ses supérieurs

Et ce qu’ils veulent garder de cette période : Constat du besoin de la qualité de vie au travail; autre hiérarchisation des priorités- De la souplesse et du temps pour soi: La maitrise de mon organisation de travail- Garder un équilibre vie perso/vie pro- Le principe de la visio-réunion principalement avec les institutions – Équilibre distance / présence- Souplesse ; maintien d’une partie de télétravail = meilleur performance..

Et la stimulation de l’action, de la liberté d’action, retrouver ce plaisir enfoui du travailleur social : agir sur le terrain, se consacrer à sa mission faire avec l’autre, se sentir utile – s’adapter – créer – souplesse de travail devant des situations imprévues – faire équipe dans la liberté consentie d’agir

Catherine Peyramond

Consultante coach